Deux toiles en Avril

Publié le par chocoladdict

Avant l'arrivée sur terre de mon cher chérubin, mon homme et moi allions très souvent au ciné. Depuis les plages horaires de libre sont plus rares mais nous essayons tout de même de continuer à nous assoir régulièrement, ensemble ou séparément, dans les salles obscures.

Dernièrement, nous sommes allés voir Anna M et La tête de maman.

Pour Anna M, le choix a été fait par mon homme, grand fan d'Isabelle Carré ("en tant qu'actrice, mon amour" ...pfff pfff). Je voudrais pas passer pour une fille aigrie qui ne tient pas la comparaison avec Isabelle Carré mais moi l'actrice en question je l'ai toujours trouvé un peu cruche tendance nunuche plutôt que femme fatale..enfin bon s'il aime les filles genre pub belles des champs et timothée ça le regarde )

Le pitch : une jeune femme souffrant d'érotomanie jette son dévolu sur un médecin - interprété par le charmant Gilbert Melki (et toc) - le harcèlement léger au début du fil prend des proportions de plus en plus inquiétantes ....

Version tragique du film "A la folie", le réalisateur réussit le pari de rentrer dans la tête d'une malade, ce qui nous empêche de la détester vraiment. Dommage que le film traîne un peu en longeur et hésite entre plusieurs registres (pas vraiment un thriller, pas vraiment un drame psychologique).

 

 

Lorsque l'on voit la bande-annonce du film La tête de maman, on pense aller voir une comédie et d'ailleurs le film démarre sur un ton léger. Cette fois-ci, le regard adopté est celui d'une adolescente, Lulu, mal dans son peau et qui, pour redonner le sourire à sa mère hypocondriaque et dépressive, part à la recherche de son premier amour.

La comédie bascule dans un autre registre à partir des retrouvailles mais je préfère tenir secret l'élément dramatique qui m'a fait verser quelques larmes. Le film déroule de belles scènes, entre nostalgie, tendresse et tristesse. La brochette d'acteurs (Karin Viard que j'aime toujours autant, Pascal Elbé touchant, Kad dans un rôle "sérieux" et pourtant très juste) ne gâche rien à l'histoire.

Sur les deux films, c'est sûrement le moins encensé par la critique mais c'est mon préféré.

Publié dans Ecran noir

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