En 2008, je redeviens une grande lectrice...

Depuis que je suis devenue maman, mon rythme de lecture s'est dangereusement ralenti malgré le fait que ma télé reste le plus souvent éteinte et que je profite du temps libre disponible pour ouvrir un bon bouquin. Si en 2008, j'arrive à mieux m'organiser, je vais essayer d'entretenir un peu mieux mon corps (des séances d'abdo régulières seraient un bon début) et de piocher un peu plus souvent dans la pile de romans en attente. 

En ce début d'année, j'ai lu "Qui se souvient de David Foeninkos ? " du même auteur dont j'avais beaucoup aimé l'humour dans "Le potentiel érotique de ma femme". J'ai été nettement moins emballée par les pérégrinations et pensées d'un auteur en mal d'inspiration, tellement invivable que sa femme le quitte. Même si l'écrivain n'a pas perdu son ton et balance quelques formules bien senties, le périmètre de l'intrigue est trop réduit pour qu'on se sente réellement emporté. 


Déçue par la production française, j'ai choisi de lire le dernier livre de Douglas Kennedy "La femme du Vème" après avoir dévoré avec beaucoup d'enthousiasme la plupart des précédents romans de l'écrivain américain. Ce dernier n'a pas son pareil pour nous raconter la dégringolade d'un personnage auquel on s'identifie et qu'on suit dans son avalanche de malheurs puis en général dans sa rédemption finale. 
Cette fois Kennedy nous plonge dans la vie d'un professeur américain qui, fuyant son pays et ses malheurs, s'installe à Paris sans le sou et dans un état physique plus que préoccupant. L'auteur n'a pas perdu une once de son talent de narrateur et nous incite à vouloir aller toujours plus loin dans la lecture des chapitres pour connaître la suite en ménageant suspense et rebondissements. A ceux qui lui reprochent d'écrire toujours le même livre, on répondra qu'il s'essaie pour la première fois avec succès à une peinture de la capitale française (Quartier Latin et moins attendu quartier autour du métro Château rouge) épurée de clichés et attachante. La seconde partie du livre bascule dans une voie fantastique qui m'a paru moins réussie...à moins que l'explication soit plus psychiatrique...à vous de vous faire votre avis en découvrant La femme du Vème.