C'est aujourd'hui dimanche, toi ma jolie maman

Hier c'était ma première fête des mères. Mon chérubin étant trop petit, je n'ai eu ni collier de nouilles, ni ramasse-poussière en pâte à sel, ni coffret à bijoux en boîte à camebert recyclé (pardon aux instits qui se cassent la tête pour allier simplicité et orignalité), Il me faudra encore pas mal patienter avant d'avoir le privilège du petit poème récité 10 jours avant le jour J, dont on comprend un mot sur deux mais qui me mettra sûrement la larme à l'oeil.

Comme j'ai un homme très intelligent et largement au-dessus du lot, je n'ai pas reçu d'appareil ménager ou tout autre cadeau me rappelant que malgré les beaux discours, les femmes continuent d'assumer une grande partie des tâches ménagères et au cas où elles auraient un petit moment de détente une grande partie des tâches quotidiennes liées à la présence d'un tout petit (et une lessive en plus; et une couche de plus....).

Non mon homme largement au dessus du lot m'a couvert de livres et  m'a offert une crème pour le corps pour que je pense à moi aussi de temps en temps. Même si cette fête instaurée sous Pétain a des relents de "famille, travail, patrie", je n'allais tout de même pas bouder une occasion d'être gâtée )) 

Et puis malgré les nuits au sommeil léger, les soirées en amoureux qui s'espacent, les pleurs du chérubin qui tapent parfois sur les nerfs, l'emploi du temps qui laisse peu de place à l'improvisation et aux surprises, je dois bien avouer que le rôle de maman a aussi plein de  côtés joyeux et étonnants et que cela vaut bien une fête.